Un mort et cinq blessés ont été recensés, le mercredi 18 novembre 2020, dans les mouvements de protestation contre l’administration Moïse/Jouthe. Face à ce bilan, d’aucun pense que le nouveau Directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH) n’a pas reussi son premier test.
Le nouveau Directeur de la Police nationale d’Haïti (PNH), Léon Charles, n’arrive pas à garantir la devise de ladite institution : protéger et servir, lors de la mobilisation du 18 novembre. Pour preuve, un mort et cinq blessés par balles réelles ont été enregistrés.
Ajouté à ces crimes, un pick-up de la Brigade d’opération et d’intervention départementale (Boid) a, volontairement, heurté, sous les feux des caméras des journalistes, deux jeunes garçons, circulant à bord d’une motocyclette dans l’aire du Champ de Mars.
Face à ces bavures policières, le doute semble être installer au niveau des membres de l’opposition, qui se questionne sur la vraie mission de Léon Charles à la tête de la PNH. C’est le cas pour Me André Michel, porte-parole du Secteur Démocratique.
“La police a été notifiée dans le délai légal fixé par la loi de l’organisation de la manifestation du 18 novembre”, a en croire l’homme de loi.
La manifestation a été dispersée à coup de gaz lacrymogène à hauteur de Delma 71 par des agents de l’Unité départementale et de maintien d’ordre (Udmo) et du Corps d’intervention et de maintien d’ordre (Cimo).
Il convient de rappeler, toutefois, que Léon Charles est à la Direction générale de la PNH pour une deuxième fois. Lors de son premier passage, on lui reprochait son incapacité de rétablir l’ordre dans le pays, notamment dan la capitale Port-au-Prince, suite au déclenchement de l’opération baptisé “Bagdad”.
On lui reprochait, également, d’ordonner l’assassinat de cinq jeunes dans les quartiers Fort Touron et La Saline.
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