Le regroupement des petro-challengers « Nou Pap Konplis », exige au nouveau comité de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA) de publier les 25% restants du rapport Petrocaribe.
Le porte-parole de cette structure, Ricardo Fleuridor, demande également aux membres du conseil de rendre les arrêts de débet pour ce qui est des responsables ayant été impliqués dans des actes de détournement de fonds et autres malversations et dont les noms ont été cités dans les deux premiers rapports, ou de quitus s’agissant de ceux qui ont assuré une bonne gestion de la chose publique.
Par ailleurs, Ricardo Fleuridor, déplore la décision du président du Sénat de la République, Carl Murat Cantave, de ne pas acheminer à la justice la deuxième partie du rapport Petrocaribe qui avait été remis au Grand Corps le 31 mai dernier. En ce sens le porte-parole de « Nou Pap Konplis’, exhorte le président du sénat à acheminer avant 2020 ce rapport au parquet de Port-au-Prince, afin que la lumière soit faite sur ce dossier.
En ce qui a trait au mouvement de protestations, Nou pap Konplis croit que le pays se dirige vers une deuxième indépendance. Les Petrochallengers de « Nou Pap Konplis » disent noter que ce vaste mouvement embrasse à la fois les problèmes politiques, économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. Entre autres, le porte-parole a i de ladite structure, Givelt Vilnéus, critique le chef de l’Etat, Jovenel Moise, pour sa mauvaise gestion du pays. Le chef de l’Etat, dit-il, a failli à sa mission parce qu’il n’arrive pas à respecter les promesses qu’il avait faites à la population.
« De la nourriture dans nos assiettes et de l’argent dans nos poches »,c’est ce qu’il nous avait promis durant la campagne électorale, alors qu’aujourd’hui c’est lui qui demande de l’aide humanitaire en faveur des haïtiens, regrette l’activiste.
Les membres de ce regroupement continuent d’exiger le départ du chef de l’Etat qui, ont-ils dit, représente le système d’exploitation tout en étant un véritable obstacle à la réalisation du procès Petrocaribe.
Ils ont aussi dénoncé les actes de violence perpétrés contre des journalistes dans l’exercice de leur fonction. L’assassinat de Néhémie Joseph, de Rospide Pétion et les autres actes de violence faites à l’égard des journalistes dont le PDG de MagHaiti, Franciyou Germain, ne resteront pas impunis, jurent-ils.
© Tous droits réservés – Groupe MagHaiti 2019