L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) a déclaré dans une note publiée ce mardi 26 octobre, qu’une frange de la Communauté internationale sera tenue pour responsable de la crise de carburant et pour l’éventuelle catastrophe humanitaire en Haïti.
“En dépit du cri d’alarme lancé par les Nations-Unies sur cette crise de carburant, l’OPC tient à préciser que l’opinion nationale avisée et les observateurs au niveau de l’opinion internationale rendront une frange de la communauté internationale responsable de cette crise avec son soutien à l’actuel gouvernement de facto, conduit par le docteur Ariel Henry, indexé dans l’assassinat du président Jovenel Moïse”, peut-on lire dans la note l’OPC.
À travers cette note, l’OPC dénonce l’imposition d’Ariel Henry comme Premier ministre par l’ONU et suite à la note du 24 octobre du BINUH, L’OPC a réagi.
“Demander aux acteurs qui ont une influence sur la situation actuelle à faire en sorte que les fournitures de carburant puissent être livrées aux hôpitaux est une bonne chose, cependant l’ONU à travers BINUH ne peut pas se dédouaner, car, aujourd’hui plus que jamais, Haïti est sous la coupe réglée de l’ONU, qui nous a imposé un Premier ministre de facto, sans un accord avec des secteurs vitaux de la vie nationale.”
Par ailleurs, en marge de la note, l’OPC exhorte les protagonistes qui détiennent les armes à faciliter des couloirs humanitaires dans certaines zones de stockage de carburant en vue de sauver des vies en danger.
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