Pour une deuxième journée consécutive, ce mardi 17 septembre 2019, le transport en commun, les écoles publiques et privées ainsi que le gros commerce restent paralysés tant dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince que dans certaines villes du pays, a-t-on constaté.
Les revendications restent les mêmes à savoir la résolution de ce problème de pénurie de carburants et le départ du Président Jovenel Moïse incapable de gouverner à bien selon les protestataires occupant le béton.
Les barricades de pneus enflammés érigé sur la chaussée lors de la première journée, lundi, ont été peu remarqués ce mardi.Toutefoi, dans certains endroits des protestataires majoritairement des motards bloquent la voie publique.
La Police Nationale d’Haiti (PNH) fait l’objet de reproches des protestataires pour des brutalités jugées de trop. L’instance policière aurait été, selon les militants, manipulée afin de faire oeuvre des autorités du pouvoir en place.
À Carrefour (zone Diquini), le jeune Vladimir Fédée, avait été blessé mortellement par balles. Des agents de la PNH affectés au Commissariat Omega de Carrefour sont indéxés par la population.
Les plus hautes autorités du pays font un silence blanc. Une cargaison de carburants est attendue incessament dans le pays suivant une annonce effectuée par le Premier Ministre nommé Jean Michel Lapin.
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