Marckson Saint-Louis, qui a pour nom d’artiste Tchouko le sismique, est un jeune homme qui veut faire tout ce qui est humainement possible pour avoir une belle et grande carrière dans la musique. Pour cela, il fait tout pour saisir toutes les opportunités qui se présentent à lui.
Le jeune artiste de 23 ans vient d’une localité nommée Des ROSIERS, dans la commune de Carrefour, dans le département de l’Ouest. Actuellement, il vit en compagnie de sa mère et de ses deux frères et sœurs.
Tchouko le sismique est un habitué des concours de chant. Au cours de son parcours, il a déjà participé à des concours comme Podium Quartiers et k-fou nan nwèl entre autres. Sa dernière participation remonte au mois d’octobre dans le concours dénommé «suiv tras Chistopher Laroche» organisé par MagHaïti. Même s’il n’est pas parmi les finalistes, il reste confiant pour son futur.
«Je chante du compas de l’afro et un peu de Rap. J’ai fait ce choix par rapport à mon timbre vocal. Chanter est ma passion première et l’un des meilleurs cadeaux que Dieu m’est offert, mes inspirations me viennent naturellement, dès que j’entends un peu de musique, je m’efforce à tout prix de trouver des paroles adaptées», révèle le chanteur.
Pour parfaire sa carrière artistique, Tchouko affirme qu’il fait tout son possible en travaillant sur plusieurs projets qu’il ne compte pas encore dévoiler au grand public. La raison expliquant ce choix, c’est tout simplement parce qu’il veut travailler d’abord sur son image en tant qu’artiste en vue d’avoir beaucoup plus de visibilité. Cependant, il a déjà sorti une musique titrée «sakrifis» en collaboration avec des artistes nommés Marc-G et Daud-G. «Sakrifis» est écrit par Tchouko à la suite d’une rupture amoureuse.
«J’ai écrit « SAKRIFIS » dans un moment triste et décisif de ma vie. C’est le jour où mon ex-copine m’a quitté parce que je me concentrais beaucoup plus sur la musique. Notre rupture m’a beaucoup inspiré dans la réalisation de ce son. J’ai présenté le projet à deux de mes amis qui ont été tout de suite intéressés pour apporter leur collaboration», dit-il.
«Durant ma carrière, j’ai rencontré beaucoup d’obstacles, car ma mère ne voulait pas que je chante. Parfois, on me tabassait pour abandonner, car on estimait qu’il n’y avait aucun avenir pour un jeune chanteur surtout dans un pays comme le nôtre.»
Pour le reste, il révèle que les obstacles de sa vie ne peuvent en aucune manière l’empêcher de travailler d’arrache-pied en vue d’atteindre ses objectifs afin de se faire une place dans l’industrie musicale.
À part la musique, Marckson Saint-Louis a déjà terminé ses études classiques au collège Catherine Flon et évolue actuellement en tant que jeune carreleur. Pour mener une vie économique plus ou moins acceptable, ces deux passions pour la musique et le carrelage y contribue fortement.
«La musique me permet de gagner un peu d’argent. J’ai l’habitude d’être rémunéré après quelques concerts, je vends souvent des textes et travaille en tant que choriste. J’ai gagné aussi un peu d’argent en tant que carreleur», explique le chanteur.
Bethaida Bernadel
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