Le 17 octobre de dizaines de milliers d’haïtiens ont manifesté à travers le pays pour demander la reddition des comptes et le procès public de ceux qui ont fait la dilapidation des fonds Petrocaribe. Dans plusieurs villes de la première république noire au monde, il y a eu des manifestations massives. S’ils étaient nombreux à travers plusieurs communes à fouler le macadam contre l’impunité et pour exiger que la lumière soit faite sur l’utilisation des fonds Petrocaribe. Dans d’autres villes la situation était calme presque normale. A carrefour, un début de manifestation a été avorté.
Depuis bientôt trois mois, des leaders politiques, des membres de la société civile et des artistes ont entamé le challenge #KotKòbPetroCaribea. Ils avaient ainsi appelé plusieurs compatriotes dans le pays tout entier à prendre les rues, même si ils n’avaient pas les mêmes objectifs. A Carrefour une manifestions a été écrasé dans l’œuf par manque d’effectif. En effet une vingtaine de personnes ont essayé de prendre les rues de la ville pour manifeste contre l’impunité et pour demander l’arrestation de ceux qui selon eux ont dilapidé les fonds de l’État.
Aux environs de Bizoton, ils étaient une dizaine à débuter une manifestation, alors qu’une forte présence policière se faisait remarquer. Alors que les manifestations de ce 17 octobre étaient annoncées depuis plusieurs semaines, les haïtiens craignaient que les évènements soit trop violentes, mais dans la commune de près d’un million de personnes, le calme était au rendez-vous. Si les transports publics étaient quasi absents, les gens vaquer à leurs activités en ce jour de la commémoration du père de la patrie.
La manifestation qui était prévue n’a finalement pas eu lieu. Vers deux heures le groupe qui s’était formé aux environs de onze s’est dissipé faute de pouvoir trouver de personne s’associant a leurs causes.
“C’est la raison pour laquelle je déteste cette ville, déclare un manifestant furieux, dans tout les autres villes la foule est au rendez-vous, alors qu’a Carrefour les gens ne se sentent pas concernés par ce qui arrivent dans notre pays.”
Il faut noter que dans d’autres villes du pays principalement a la capitale, plusieurs dizaines de milliers personnes ont demandé le départ du président Jovnel Moïse alors que celui-ci tenait un discours a Marchand Dessalines au même moment.
Carlens Laguerre
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