Les jeunes écrivains Léoganais Ansky Hilaire et Windsor Bailly Hector annoncent pour ce 22 mai 2022 la sortie de leur recueil de poèmes en version papier et électronique.
Dans le titre “Les Felures et cinq autres poèmes” les auteurs évoquent un ensemble d’expérience auquel ils ont dû faire face, des situations rencontrées de manière quotidienne, mais qui reste inconnues du grand public.
Pour Ansky Hilaire, ce recueil de poèmes est une façon bien à lui de raconter son enfance malheureuse, ses blessures et d’honorer les personnes qu’il a perdues tout long de sa vie.
Selon l’auteur “Les Felures et cinq autres poèmes, c’est une nouvelle partie de ma vie que je partage“.
Lors de cette interview accordée à notre rédaction, Ansky Hilaire jeune écrivain Léoganais ayant fait ses études supérieures a la Faculté de droit et des Sciences Économiques ( FDSE /UEH), a partagé avec nous la raison de son retour et la sortie de ce nouveau titre.
En effet, l’auteur avait annoncé mettre de côté sa plume après des titres comme “La convergence de l’amour“, “Le condamné” “Lakou Zandò” mais pourtant quelques mois plus tard, il est de retour avec ” les Felures et cinq autres poèmes ” un recueil de poésie co-écrit par Windsor Bailly Hector de son nom de plume Slam Assad.
Ansky explique donc la raison qui l’a poussé à revenir sur la scène littéraire et écarté du même coup la thèse de la motivation économique, il nous dit que : ” Le plus souvent en Haïti les écrivains ne sont pas motivé par l’argent, J’écris par sentiment du devoir et pour sentir que j’existe parce que cesser d’écrire c’est cesser d’exister “.
Ce n’est pas la première collaboration entre ces deux puisqu’ils faisaient partie de la troupe “PIKLIZ” à Léogane et étant aussi slameurs ils ont partagé bon nombre de Slam.
Slam Assad avait invité Ansky Hilaire Sur son album reincarn’Action qui est aussi un nouveau concept poétique qui sous-entend qu’on peut expérimenter une vie autre que la nôtre à travers sa poésie selon l’écrivain.
Windsor Bailly Hector, qui a fait des études en histoire à IERAH/ISERSS selon ses dires, trouve un certain réconfort dans l’écriture, dans un entretien avec le média le quotidien il dit : “Je me sens bien quand j’écris, et même dans l’angoisse, je transmets dans ma poésie de vives émotions comme la joie, l’amour, et surtout de l’espoir. “
Dans un communiqué, les auteurs annoncent que le prix sera fixé très prochainement.
© Tous droits réservés – Groupe Média MAGHAITI 2022