Port-au-Prince, le 8 mai 2021._ Les déplacés du Bel-Air qui se sont réfugiés chez les Pères de Solino, suites aux différentes attaques du gang « Krache Dife », lancent un cri d’alarme aux autorités gouvernementales concernant leur train de vie dans ce camp depuis août 2020.
Depuis 9 mois, environ 215 familles vivent chez les Pères de Solino sans eau potable, ni latrine, ni infrastructure, ni sécurité. La précarité de ces familles a largement augmentée pour ce mois de mai, qui représente une période pluvieuse, un véritable calvaire pour ceux qui vivent sous des tentes.
Alors que l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déjà réalisé quatre (4) recensements dans ce camps de fortune, les victimes n’ont encore rien reçu de la part du gouvernement de facto ou d’un quelconque ONG.
Énervés face à l’irresponsabilité du pouvoir en place, ces réfugiés lancent un ultimatum à Jovenel Moise jusqu’à la fin de ce mois, pour prendre une décision par rapport à ce camp.
A rappeler que la première attaque meurtrière du gang « Krache Dife », membre du groupe « G9 an Fanmi e Alye », remonte au 31 août 2020, suivi de deux autres, dans le but de chasser un autre gang local pour le contrôle de ce territoire.
Photo: velipost.com
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