Djonsly Alcin, âgé de 14 ans, développe une tumeur au cerveau qui, progressivement, fait sortir ses yeux hors de leur orbite et poussait le garçon à l’aveuglement lentement.
Sa mère, Belatrice Louis Jean a arpenté une douzaine d’hôpitaux du pays, notamment le plus grand centre hospitalier, mais aucun d’eux n’a pu aider le jeune Djonsly qui avait peur de mourir : «Ils m’ont dit que je pourrais perdre mon œil et même devenir handicapé », a-t-il témoigné.
Les hôpitaux qui semblaient être complètement dépassés par cette maladie ont conseillé à madame Louis Jean de prier et d’espérer un miracle. Tandis qu’un autre a prescrit au malade des gouttes pour ses yeux, a rapporté le journal américain Miami Herald !
« Ils n’ont rien pu faire. S’ils avaient fait quelque chose, l’œil de mon fils n’aurait jamais atteint ce stade exagéré », a déclaré sa maman qui a persévéré à la recherche d’aide pour son enfant.
Un jour, elle a rencontré un étranger qui lui a parlé d’une clinique de charité où Belatrice s’est empressée d’y emmener son fils mal en point. Arrivé à cet hôpital, Djonsly a été transporté d’urgence dans une salle de consultation pour se faire soigner.
De là étant, la clinique «Love à Child Charity», situé à Fond Parisien, a diagnostiqué la tumeur au garçon qui en a bavé pendant plusieurs années à cause de cette maladie. La responsable de la clinique a tiré quelques ficelles pour les présenter le dossier de Djonsly que le Businessman Calvin Babcock a décidé d’aider.
Quatre mois plus tard, Djonsly avait quitté Haïti pour la Floride pour recevoir son traitement. «Les tests effectués à Baptist Health South Florida ont révélé que Djonsly avait un gliome à voie optique, une tumeur cérébrale à croissance lente qui a son origine dans le nerf de l’œil et le relie au cerveau », a rapporté Miami Herald.
Son cancer étant dans un stade avancé, Djonsly avait besoin d’une chimiothérapie et de deux interventions chirurgicales : l’une pour replacer son œil là où il devait appartenir et l’autre, une opération de 10 heures pour atténuer la maladie dans son cerveau en éliminant le plus possible la masse, sans dommage neurologique, selon le journal.
Djonsly se porte mieux pour le moment grâce à sa chimiothérapie qu’il reçoit en Floride et toutes les 8 semaines, il est passé au scanner (MRI) pour voir comment son corps réagi au traitement.