Ce mardi 16 octobre, à la veille de la commémoration de la mort du Premier Empereur de la nation Jacques Ier, une situation de tension régnait dans la capitale haïtienne spécialement aux Champs de Mars où plusieurs personnes, en majorité des jeunes, s’étaient mobilisées sur la plus grande place publique du pays pour demander aux autorités compétentes justice pour la dilapidation des fonds Pétrocaribe.
Aux environs de seize heures, plusieurs manifestants étaient converger tout près du Ministère du Tourisme où une voiture allait prendre feu provoquant ainsi la panique parmi les habitants de la zone.
Vers dix-sept heures des étudiants de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) ont pris des objets dans le but de bloquer l’avenue Christophe. Tandis que d’autres jeunes se sont rendus sur la place pour réaliser un sit-in qu’ils avaient baptisté PétroCamping. Sit-in qui a été violemment réprimé par la Police Nationale d’Haïti (PNH)
Face à cette répression, L’ASO (Altenativ Sosyalis) a fait sortir une note pour la presse dans laquelle ils font savoir leur indignation et leur colère face à cet acte perpétré par les forces de l’ordre haïtienne.
Dans leur note l’organisation, pour rappeler à la nouvelle administration Moise/Céant que cet acte est une violation des droits humains, que c’est une décision de forces qui ne fait qu’aggraver la situation déjà chaotique dans lequel ce pays qui a gagné son indépendance par les armes deux cent-quatorze ans auparavant.
L’ASO continue dans sa note pour demander la libération immédiate des jeunes élèves de lycée arrêtés lors de la répression du Sit-in Pétrocamping.
A noter que ces écoliers ont été écroués par la PNH alors qu’ils prenaient part au PétroCamping organisé dans l’aire du Champs de Mars.
Ces arrestations interviennent à la veille de la grande manifestation national du 17 Octobre pour exiger des compts sur la gestion des fonds Pétrocaribe de 2008 à 2018.
Carlens Laguerre