Au moment du dépôt du gerbe de fleurs aux pieds du Père de la Nation l’Empereur Jean Jacques Dessalines, des tirs ont été entendus dans la zone du carrefour Dessalines.
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Quelques protestataires ont lancé des propos hostiles à l’endroit du Président de la République, Jovenel Moïse, et quelques membres du cabinet ministériel sur place.
Un autobus de la direction de l’administration Pénitentiaire Nationale est en train d’être pillé au moment de la rédaction de cet article.
Après le départ des autorités du Pont-Rouge, il y a eu beaucoup de tirs d’arme à feu, des jets de pierres et de bouteilles aux alentours de la place. Deux policiers blessés dont l’un de USGPN et un CIMO. Mais le secrétaire d’État à la Sécurité Publique n’a pas confirmé ses blessés. Pour lui, ce sont des tirs en l’air.
Selon un protestataire qui vit à la Saline, le président a bien su qu’il ne pouvait pas rester sur le territoire du Pont-Rouge. «La saline n’a pas d’eau portable. Il y’a un problème de centre de Santé. Men yo vòlè kòb Petwokaribe a» mentionne-t-il.
Des policiers BOID et UDMO se sont présentés au carrefour aviation pour des mesures sécurités. Mais, les manifestants ne veulent leur présence. «Nous n’avons pas besoin de policiers pour nous sécuriser. A midi, le président doit démissionner au pays. S’il ne veut pas respecter cet ultimatum, à midi nous sommes pas responsable de la situation qui va arriver.»
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