Classé 155ème sur 157 pays dans un rapport publié par le Forum Economique Mondial, rapport rendu public cette semaine. Haïti connait ses pires classement depuis une décennie.
Lancé en 2005 par le forum économique la compétitivité est un ensemble d’institutions, de politiques et de facteurs qui déterminent le niveau de productivité d’un pays. Le classement de l’ICM résulte de l’assemblage de données nationales collectées dans 12 domaines différents, les piliers de la compétitivité, qui permettent de dresser le portrait complet de la compétitivité d’un pays. Ces 12 piliers sont :
Institutions (138ème/140), Infrastructure (140ème), Aptitude à intégrer la technologie (129ème), Stabilité macroéconomique (125ème), Santé (122ème), Éducation et compétences (126ème), Marché des biens (133ème), Marché du travail (123ème), Système financier (134ème), Taille du marché (129ème), Dynamisme des entreprises (140ème) et Innovation (138ème position sur 140 pays).
Considérés comme les 2 pays les plus corrompus parmis les pays de l’Amérique Latine Haïti et Vénézuéla terminent respectivement aux 131ème et 139ème places dans l’Indice de Perception de Corruption sur 140 pays prise en compte.
Toujours selon le rapport Haïti occupe la 182ème place (sur 190)suivant l’Indice global « Doing Business » du Groupe de la Banque mondiale.
L’économie haïtienne, a réalisé le score de 38.52 sur 100 pour la facilité de faire des affaires.
Pour la section «Démarrage d’affaire » et le pays occupe l’avant dernière place (189ème/190)
Concernant la protection des investisseurs minoritaires, le pays est classé 188ème sur 190 pays.
Open for bussniss depuis l’arrivée du régime “Tèt Kale” du président Michel Martelly, prédécesseur et mentor du président Jovenel Moïse, Haiti peine toujours à se frayer un chemin sur l’échiquier mondial pour faire du business.