Avec le support du département d’État américain via le bureau International des Stupéfiants et de l’Application de la Loi (INL) en Haïti, le directeur général (a.i) de la Police Nationale d’Haïti, Léon Charles, a reçu son homologue de la Colombie dans le cadre d’un appui technique accordé à Haïti pour renforcer les capacités de la cellule Anti-Kidnapping de la PNH.
En effet, depuis des mois, des membres de la population de toute classe: élèves, policiers, avocats, professeurs, entrepreneurs payent les frais de la montée de l’insécurité en Haïti. Ils sont kidnappés, rançonnés et tués dans plus d’un cas. Le président qui n’a jamais exprimé une préoccupation serieuse face à ce mal politique, a devant les Nations Unies, déclaré que plus de 60% des gangs ont été démantelés et le pays connaît une baisse considérable des cas d’enlèvements.
Cependant, la situation s’aggrave de jour en jour. Les gangs se sont multipliés, l’industrie de du Kidnapping ne cesse de prendre le large. Les responsables de la PNH promettent à maintes reprises une réponse appropriée à travers leur cellule Anti-Kidnapping, mais à regarder la tendance des choses, les réponses de la police sont bien faibles car le kidnapping reste en pleine croissance. Du reste, l’enlèvement des dominicains avec l’implication présumée des agents de la PNH, la question touche le multilatéralisme.
Il faut noter que dans les 99.99% des cas, ce sont les familles qui se débrouillent pour faire sortir leurs proches des mains des ravisseurs. La police reste incapable et, qui plus est, est aussi accusée d’être complice avec les bandits. Si les étrangers viennent ici, ce ne serait pas pour renforcer, mais donner existence à la cellule mort-née de la PNH prétextant lutter contre le kidnapping.