Dans la coquille de Jérémie, on lit avec une tasse

Le Marathon du livre du Petit Lectorat a organisé ce vendredi 12 mars une activité baptisée “ Lire avec une tasse” à l’Auberge -Restaurant “ La Coquille ” située dans la zone de Gébeau à Jérémie. “Lire avec une tasse” est le thème choisi pour cette causerie qui s’est fait autour du sujet « L’importance de la lecture dans le cadre scolaire». Les Auteurs Mérès Weche, Mélissa Beralus et Jean-Billy Mondesir étaient les principaux intervenants, avec le poète Caldwel Appolon comme modérateur du jour.

Destinée aux élèves du Emmanuel de Château de la zone, cette causerie qui s’est déroulée à l’Auberge la Coquille était l’occasion pour ces écrivains et poètes de montrer à ces jeunes élèves des deux sexes l’importance du livre et de la lecture dans la vie quotidienne. Ils les ont encouragés à aller eux-mêmes à la rencontre du livre et l’introduire à leur chevet.

En lever de rideau l’artiste-écrivain Mérès Weche , originaire de Beaumont, mais qui a coulé toute sa jeunesse à Jérémie, a fait revivre sous un manguier, dans la grande cour boisée de La Coquille, les profils des grands écrivains et poètes qu’ont été Jean-Claude Fignolé , Claude Pierre, et Josapha-Robert Large et Manno Ejèn, poète créole d’ascendance jérémienne qui s’y étaient réunis, quelques années au part avant, dans une inoubliable soirée littéraire dont ce souvient encore Madame Legagneur , notre hôte de La Coquille, avec beaucoup de fierté. Sous cet arbre qui nous servait de parasol trônait une choucounette que le cyclone Matthew a emporté, sans pour autant dissoudre a jamais le souvenir de ces ouvriers de la plume.« La mort a des rigueurs à nulle autre pareille », écrivait Pierre Corneille.
Ainsi, a t’elle vidé La Coquille d’un si précieux contenu de créativité littéraire.

« Tous les philosophes sont morts et moi je me sens malade» disait le grand Socrate de l’antiquité Grèque. C’est à peu près en ces termes que Mérès Weche a évoqué l’absence de ces précieux compagnons d’écriture qui ont fait la grande culbute.

Ensuite il continue pour parler du sujet et profite de son intervention pour parler de son livre intitulé « FranKétienne s’est échappé »; un livre qui traite de la créativité totale de Frankétienne a travers son écriture, sa peinture, son théâtre et sa philosophie de la vie.

En second lieu, Mélissa Beralus l’auteur du poème fleuve «Alarive Lavi», elle s’est présentée sagement et cite les trois points qu’elle aura à toucher.
-Lecture/ pourquoi lire?
-Lire dans le cadre scolaire
-Les possibilité que nous donne la lecture.
La romancière a donné une définition du mot lecture, en charriant toute la passion qu’on peut avoir en lisant. Pour Mélissa, la lecture peut avoir une mission thérapeutique chez l’être humain, elle poursuit en disant que la lecture ne devrait être considérée comme une punition. Énonçant ses bienfaits, elle conclut en invitant les élèves à développer une relation d’intimité avec les livres.

Le débat était enrichissant, l’écrivain Jean-Billy Mondesir, dans son intervention a fait une causerie autour du livre et les façons dont on nous les présente.
L’auteur s’est laissé emporter par les vagues de ses idées qui ont permis à l’assistance de se plonger dans un champ de questionnements.

Finie la présentation, les questions débordent. Mère nature nous a convié, sans répétition à être co-acteurs/ actrices de ce spectacle étonnant qu’elle offre différemment tous les jours et dont nous profitons aujourd’hui dans cette espace de La Coquille. C’est tout un tableau qui se dessine autour de nous, tasse en main, savourant son thé ou son café, lecture à tour de rôle, personne n’avait envie de quitter l’endroit. On vivait l’instant présent en toute convivialité.

Chaque bonne chose a une fin, s’exclame le modérateur Caldwel Appolon. Il poursuit en remerciant chacun d’avoir été présent et à conclu le débat qui peinait de finir.

Cette activité s’inscrit dans le cadre du Marathon de lecture du Petit Lectorat qui s’étendra cette année sur une dizaine de départements du pays.D’où Jérémie la première station recevant la caravane « Pour une île de bibliothèques ».

Baby-Lovely Demeille

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