Ce mercredi 3 octobre 2018, accompagnée de plusieurs autres maires du pays, de son avocat, Mario Delcy, et quelques sympathisants, la mairesse de Tabarre, Nice Simon a donné une conférence de presse au local de la mairie de Delmas afin de donner plus d’explication sur les faits concernant la brutalité qu’elle a été victime de la part de son compagnon Yves Léonard.
Selon les déclarations de l’interprète du personnage Anne, Yves Léonard l’a giflé et l’a infligé des coups de pied, des coups de poing à la tête avec beaucoup de brutalité, tout en essayant de l’étrangler dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 octobre.. «Elle a eu la vie sauve en se jetant d’une fenêtre et en appelant à l’aide les marines de l’ambassade américaine», selon sa sœur, Mireille Simon.
Selon les déclarations de Me Mario Delcy, le Substitut- Commissaire du Gouvernement de la Croix-des-Bouquets, Me Guillaume Edler, s’est lancé aux trousses de Yves Léonard, le conjoint de la mairesse de Tabarre. Mais, il a laissé l’hôtel et l’enfant avait été pris en charge par une servante.
Cependant, suite au conférence de presse, le ministère de la justice n’a pas tardé à sortir sa correspondance. Il a écrit au doyen du Tribunal de Première Instance de la Croix-des-Bouquets, le commissaire Yvon Jean-Noël, pour lui informer de sa décision de lui mettre en disponibilité.
Pour sa part, le Ministère de l’Intérieur, dans une note rendue publique, a annoncé avec regret les violences corporelles subies par la première citoyenne de la commune de Tabarre, Nice Simon. L’institution étatique profite d’appeler les femmes qui ont subi des violences de ne pas avoir peur, et de porter plainte. Aussi, il s’associe aux fédérations d’élus pour apporter son soutien à la victime.
Et, la communauté des Maires et Mairesses d’Haïti, d’après une note de presse, condamne avec la plus grande rigueur les actes de violence perpétrés contre Madame Nice Simon, La mairesse de Tabarre par son concubin Jean Yves Leonard.
La fédération, toujours selon la note, s’indigne face à cette violence inouïe contre la personne de la mairesse de Tabarre et elle en appelle à la responsabilité des autorités judiciaires, des organisations féministes, des organisations de défense des droits humains, du parlement, du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales et de celui à La Condition Féminine et aux Droits de la Femme, pour que justice soit rendue à la victime.
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