Le président de la République, Jovenel Moïse sort enfin de son silence après plusieurs journées de mobilisation dans le pays et dit être à l’écoute de la population. « Il est inacceptable qu’une personne avec une fonction officielle soit de connivence main en main avec des gangs armés recherchés par la justice. Un signal qui ne fait pas honneur à la démocratie et aux institutions », soutient le Président Jovenel Moïse faisant allusion à la présence du Chef de Gang Arnel à la Manifestation de l’opposition du 13 Février 2019.
Le Conseil Supérieur de la Police Nationale d’Haïti (CSPN) a été instruit en ce sens afin que le calme et la sérénité revienne sur toute l’étendue du territoire national.
Par ailleurs, le Président Jovenel Moïse fait état de fugitif qui, dans le plan de l’opposition à son pouvoir (NDLR) aurait attaqué à sa vie dans un plan d’assassinat.
« Après la crise du 6, 7 juillet 2018, j’ai choisi Jean Henry Céant dans le but de faire une ouverture. 5 mois plus tard la crise devient plus grave », a précisé le Chef de l’État.
Quant aux revendications de ses opposants lui demandant son départ, Jovenel Moïse évoque les transitions démocratiques que le pays a connues comme des catastrophes n’ayant abouti à aucun projet de développement pour le pays, « Avec les nombreuses transitions la vie des haïtiens se dégrade de plus en plus. Il ne veut refaire les mêmes chose », a dit Jovenel Moïse.
En vue de faire face aux revendications sociales, le Premier Ministre Céant, selon Jovenel Moïse, va appliquer les mesures prises antérieurement en vue de subvenir à la misère du peuple
Le Président a par ailleurs remercié la Communauté Internationale qui ne cesse de supporter le pays dans ses situations sombres que connait le pays.
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