“L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) constate que les quatre policiers révoqués font partie de ceux qui ont entamé des mouvements de protestation pour réclamer la reconnaissance de leur droit à la liberté syndicale visant à garantir de meilleurs traitements au profit de tous les fonctionnaires de la Police”, a mentionné l’institution dans une note rendue publique ce jeudi 5 mars 2020.
Yanick Joseph Agent III, Jean Elder Lundi Inspecteur Principal, Alberson Gros-Nègre Agent II et Gedeon Mombrun Agent II avaient déposé une plainte contre la Direction Générale de la Police Nationale d’Haïti pour contester la décision de révocation jugée arbitrataire.
L’OPC informe avoir tenu une réunion avec les deux parties en date du 27 février 2020. L’Office croit que la décision de révoquer les policiers en ce moment qu’ils réclament la création d’un syndicat au sein de la Police Nationale d’Haïti constitue une atteinte grave à la liberté syndicale proclammée par la constitution de 1987 en son article 35.3, aux dispositions de la convention #87 de l’Organisation Internationale du Travail et de biens d’autres instruments juridiques internationaux.
Tout en demandant de reevaluer ces revocations, l’OPC plaide en faveur de la mise en place d’un syndicat au sein de la Police Nationale d’Haïti avec des restrictions. L’article 11 des règlements internes de la Police Nationale d’Haïti ne sont Supérieurs aux prescrits constitutionnels selon l’Office du Protecteur du Citoyen et de la Citoyenne.
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