Plusieurs centaines de citoyens ont encore regagné les rues ce lundi 10 octobre à Port-au-Prince et dans plusieurs autres villes du pays notamment à Cap-Haïtien et aux Gonaïves.
Leurs revendications restent toujours les mêmes, ils protestent contre l’insécurité, la rareté du carburant et exigent le départ sans conditions du Premier ministre de facto, Ariel Henry. À travers les rues, ils n’arrêtent pas de répéter “Bwa kale deyè Ariel Henry“. D’autres en plus, ils protestent également contre l’assistance militaire demandée par Ariel Henry.
Dans les rues de Delmas, plusieurs individus étaient présents pour protester contre les différents problèmes auxquels le peuple est confronté, mais surtout pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis de la demande du premier ministre.
“Ariel Henry n’a aucune autorisation en tant que Premier ministre de Facto pour entamer une telle démarche” a déclaré l’un des manifestants.
Plusieurs blessés ont été enregistrés et une jeune fille aurait perdu sa vie dans les manifestations à Port-au-Prince. De plus, un hôtel connu sous le nom de Révélation a été pillé ce lundi, selon VOA.
À Cap-Haïtien, plusieurs manifestants ont foulé le sol en vue de protester contre la cherté de la vie. Un groupe de protestataire a incendié partiellement la succursale de la Unibank qui est logée à la rue 3 L.
Aux Gonaïves, une manifestation composée de plusieurs centaines d’individus se retrouvait dans les rues. Plusieurs zones dont Descahos et Raboto ont été barricadées. Des protestataires non identifiés ont mis le feu au Palais de Justice des Gonaïves.
D’autres villes comme Mirbalais, Petit-Goâve ont fait de même ce lundi 10 octobre en vue d’exiger une meilleure condition de vie.
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