Dans un memo adressé au journal américain Washington Post le lundi 11 octobre, le Premier ministre de facto Ariel Henry a informé que le soir de l’assassinat de Jovenel Moïse, son dispositif de sécurité a été levé. Ce dernier n’a pas précisé le nom de celui qui a passé l’ordre.
Au lendemain de l’assassinat de l’ancien président, le Premier ministre a révélé que les agents affectés à sa sécurité ont été rappelés sans préavis. En ce sens, il dit rejeter les informations faisant croire qu’il serait complice dans la mort de Jovenel Moïse.
“Toute insinuation que j’ai une quelconque implication dans ce crime épouvantable est non seulement déplacée, mais empreinte de légèreté » a indiqué Ariel Henry au journal.
“Associer mon nom à ce crime est déplacé, alors que j’étais moi aussi en danger ce jour-là”, a-t-il ajouté.
À noter que le Premier ministre a été convoqué au parquet par l’ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Bed-Ford Claude pour son implication présumée dans l’assassinat de Jovenel Moïse. Malheureusement, ce dernier a été révoqué par Ariel Henry
© Tous droits réservés – Groupe Média MAGHAITI 2021