Tôt ce matin de 7 février, date considérée depuis tantôt depuis 33 ans comme la date de la deuxième indépendance en référence à la chute du régime des Duvalier,
La ville des Gonaïves se mobilise grandement à l’appel à manifestation nationale des Petrochallengers et coïncidé à la mot d’ordre de grêve de trois (3) jours annoncé par le syndicat de transport du grand nord.
Contrairement aux récents mouvements organisés dans la ville dans les mêmes circonstances, toute la ville qui est mobilisée pour exprimer leur ras-le-bol contre le pouvoir en place en place qui semble perdre toute légitimité et le soutien de la population.
C’est en fait, pour la première fois depuis des années qu’un appel à mobilisation arrive à rallier presque toutes les couches aux Gonaïves sous un front solidaire. On croise des pneus brûlés jusqu’à épuisement dans tous les coins. Presque toutes les institutions publiques et privées ont accepté de fermer leurs portes mais mieux encore, c’est pour la première fois que les manifestants ont marché sans crainte. La manifestation a sillonné les grandes rues en chantant pour tenir allumer le feu de la mobilisation.
Rappelons qu’il y a à peine quelques jour, le coordonnateur national du parti L’Atibonit An Aksyon a annoncé qu’il est en opposition avec le pouvoir. Un pouvoir qu’il a soutenu depuis le début.
Pour le moment, on ne sait pas si cette sortie musclée dans la ville est un signe de ralliement au Sénateur Latortue ou si c’est dans l’ordre naturel des choses vue la conjoncture actuelle dans laquelle nous sommes plongés.
Lesly SUCCÈS
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