Dans une note publiée ce dimanche 1er août, l’Office de la protection du citoyen (OPC) a menacé de faire le procès de la justice Haïtienne si cette dernière ne rend pas justice aux parents des victimes, ceux du président Jovenel Moïse en particulier.
L’OPC salue les efforts de la PNH qui a réussi à capturer jusqu’à date 44 présumés assassins du Président Jovenel Moïse dont 12 policiers. Cependant, il dénonce l’absence de procès criminel d’assassinat spectaculaire dans le pays durant les deux dernières décennies. Selon l’organisme, le pire c’est que les présumés assassins ne sont jamais poursuivis par la justice. Certains arrêtés ont été libérés par des juges sans aucune forme de procès avec soupçon de corruption.
“Le système est pris en otage par des secteurs et affaibli par un organe disciplinaire (le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire) qui protège les juges malhonnêtes et corrompus mais persécute à travers des fausses ONG de droits humains, ceux qui sont honnêtes et qui veulent rester indépendants, fidèle à leur mission.”, a dénoncé l’OPC.
Par ailleurs, l’OPC recommande au parquet de Port-au-Prince, particulièrement le commissaire du gouvernement de ne pas se laisser intimider par les pressions ou les manœuvres déloyales des individus de tout acabit qui veulent à tout prix saboter l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse dans le but de renforcer le phénomène de l’impunité en Haïti à des fins inavouées et inavouables.
En outre, l’OPC demande au premier ministre en fonction, Dr Ariel Henry de traduire ses beaux discours en des actes concrets consistant à faire avancer le dossier de l’assassinat de Jovenel Moïse, conformément à la procédure pénale.
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