Les Petrochallengeurs de «Ayiti Nou Vle A» dans une note pour la presse, ont rejetté la première intervention du président Jovenel Moïse, 3 jours après la grande manifestation du 18 novembre dernier, qui a fait état de 11 morts, 47 blessés et 75 arrestations à travers tout le pays, selon le bilan des membres du secteur démocratique et populaire.
Ils ont confirmé que le président a parlé, mais il n’a pas réagi sur la dilapidation des fonds PetroCaribe et d’autres dossiers d’intérêt national, comme le massacre de La Saline, l’insécurité à Martissant et dans d’autres coins du pays. « Il n’a rien dit sur la peur de la population, à cause des tirs sporadiques qui se nourrissent.» peut-on lire dans la note.
Les Petrochallengeurs ont fait savoir que ce discours les inquiète. Ils rappelle qu’en 1986, la population contre la dictature a détruit ce système. Dans cette même année, ont-ils dit dans la note, nous prennons la liberté d’expression. Ainsi que depuis cette année, « nous avons le droit de demander cette année #KotKòbPetrocaribeA.» ont-ils soutenu.
Ils invitent chaque citoyen de continuer sans violence : « dénoncer l’injustice social, lutter contre la corruption, demander justice pour les protestateurs qui sont morts dans cette lutte.» à en croire la note, tout en ajoutant que « Ayiti Nou Vle A» dénonce toutes les tentatives d’enterrer ce dossier, et d’utiliser le mouvement #PetroCaribeChallenge pour des intérêts politiques.
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