Après plusieurs tentatives échouées, les États-Unis tentent maintenant d’aboutir à des discussions pour que le Brésil puisse diriger la mission multinationale en Haïti. Selon Diario Libre, l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Linda Thomas Greenfield a fait savoir qu’ils ont progressé sur le dossier.
D’après le journal dominicain, la diplomate américaine s’est envolé pour le Brésil cette semaine, et a donné l’impression que sa discussion avec les responsables brésiliens était fructueuse.
“Ils veulent voir quelque chose se faire et ils ont promis de travailler avec nous au Conseil de Sécurité pour trouver une voie à suivre“, a-t-elle affirmé en estimant qu’ils ont eux-mêmes progressé malgré les résultats sont méconnus jusqu’à date.
Cependant, alors que la représentante de l’ONU a insinué qu’ils allaient travailler au Conseil de l’ONU pour trouver les issues possibles, la ministre des affaires étrangères canadienne, Mélanie Joly, a pourtant évoqué lors d’un entretien avec l’animateur Daniel Thibeault dans l’émission “les coulisses du pouvoir”, que la Chine et La Russie ont paralysé toute forme de travail au sein du Conseil onusien.
“Le problème avec l’ONU présentement, c’est que le conseil de sécurité est paralysé parce que la Chine et particulièrement la Russie bloquent toute forme de travail qui peut être fait via le conseil”, a-t-elle révélé sans en dire plus.
Pour le moment, ce qui est certain, c’est que malgré tout le blocage qui empêche la venu des soldats multinationales sur le sol haïtien, le Canada et les États-Unis restent convaincus qu’une intervention est nécessaire, mais ils reconnaissent bien qu’il existe une réticence.
“C’est assez simple, personne ne veut le faire. Il n’y a pas un seul pays qui en ce moment ne sente pas la responsabilité ou l’obligation de le faire”, selon les déclarations de Keith Mines directeur du programme Amérique latine à l’Institut Américain pour la paix.
Credit Photo: VOA News
© Tous droits réservés – Groupe Média MAGHAITI 2023