De jour en jour la population carrefouroise connait le pire. Le phénomène de l’insécurité fait partie des lots de calamités que subit le peuple Haïtien. On constate la recrudescence des actes de l’insécurité sur le territoire de la république D’Haïti. Même la commune de carrefour n’en est pas épargné.
De ce fait, presque chaque jour on enregistre des cas de personnes tuées par balle. À cette liste des victimes vient s’ajouter Frantz Saint Victor, un agent de sécurité du marché communal Florvil Hyppolite à Lamentin 52. Des personnes non-identifiées ont attaqué cet Agent de sécurité le dimanche 6 octobre vers 8h du soir. Il a été criblé de balles devant sa maison. Les malfrats ont pu s’enfuir en toute quiétude, après cette action, selon des riverains témoins de la scène.
Toujours à Lamentin 52, un quartier de la commune de carrefour, des personnes non-identifiées ont attaqué la maison du citoyen Pierre Jean Jacques PHILISTIN située à la rue Sapin, dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 octobre. Il était 2 h 30 du matin, quand des personnes armées s’attaquent à la famille Philistin d’où le père de la famille vit avec sa femme et ses quatre enfants.
Ces malfrats ont tenté de défoncer la barrière de la maison. Juvens Jean Jacques Philistin, l’un des fils de monsieur Philistin, un policier, était sorti tranquillement pour voir ce qui se passe. Il a remarqué l’un des malfrats sur le toit de la maison d’un voisin. L’agent de police avait tiré, mais le bandit a pu s’échapper, selon les explication de Juvens.
Ceux qui étaient encore devant la barrière ont riposté. Ils ont tiré en direction de la barrière pour essayer d’atteindre le policier. Ça a changé en véritable échanges de tirs. La barrière de la maison de la famille Philistin a essuyé six (6) projectiles, selon notre constat. Heureusement les hommes armées n’avaient pas pu pénétrer l’enceinte de la maison et aucun membre de la maison n’a été victime. Une heure plus tard, une patrouille policière du commissariat OMEGA de Carrefour sillonnait la zone, sous la demande de Juvens Jean Jacques.
Des riverains de la zone révèlent qu’il y a des cas répétitifs d’insécurité dans le quartier. Se sentant menacés, ils demandent aux autorités concernées d’assumer leur responsabilité afin, disent-ils, de garantir la sécurité des vies et des biens.
Richard Alexandre