Le vice-président du Salvador Felix Ulloa a déclaré dans une entrevue accordée à Miami Herald, que son pays est prêt à accorder une expertise technique à Haïti afin de mieux le préparer à combattre les gangs armés.
À travers cette entrevue, Felix Ulloa a réitéré l’offre du président d’El Salvador Nayib Bukele au Premier ministre, Ariel Henry lors du Sommet des Etats d’Amérique Latine et des Caraïbes à Buenos Aires, en Argentine.
En effet, le vice-président salvadorien qui avait vécu 8 ans en Haïti précise que la proposition ne concerne aucunement l’envoi de troupes armées en Haïti, mais tout simplement l’envoi d’une sorte de mission d’étude qui permettra de préparer une proposition globale sur la manière de résoudre la crise de la sécurité en Haïti.
“Si vous pensez qu’il s’agit d’un problème de violence domestique ou de troubles ou de gangs, vous savez, parmi les criminels, vous commettez une erreur. Ce sont des groupes bien organisés, bien structurés et bien placés qui sont prêts à reprendre toutes les institutions du gouvernement. Le principal risque auquel Haïti est confronté maintenant, c’est quand ces types vont aux élections. En ce moment précis, les gangs peuvent gagner de nombreux sièges au nouveau Congrès“, a déclaré le vice-président salvadorien.
” Maintenant, la balle est dans le camp haïtien pour décider quand nous pourrions signer un accord diplomatique pour définir les perspectives de la mission et définir quel serait le profil de la mission, où il serait placé et de définir le statut diplomatique des personnes que nous enverrions “, a ajouté le vice-président salvadorien.
Rappelons qu’avant d’avoir un long moment de répit avec les gangs, El Salvador était considéré comme la capitale des homicides dans le monde à cause du niveau élevé des violences, des meurtres à répétition.
Par ailleurs, en dehors de la proposition des autorités salvadoriennes à Haïti pour combattre les gangs, elles sont actuellement en pourparlers avec certains membres du secteur privé haïtien en vue de construire des logements dans la région plateau central du pays et travailler sur un projet de culture d’avocats.
“Ils le feraient par le biais d’un bureau de coopération qu’Ulloa a déclaré travailler à l’ouverture en Haïti à un moment où d’autres pays étrangers rappellent des diplomates”, lit-on sur Miami Herald.
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