La musique reggae, née dans les années 60 à l’Ouest de Kingston, la capitale de Jamaïque, au milieu d’une population jeune et marginalisée. Le jeudi 29 novembre Le reggae a été inscrite sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, l’UNESCO.
L’UNESCO indique que ce genre musical, inspiré des chants des fermiers au temps de l’esclavage contribue à la prise de conscience internationale sur les questions d’injustice, de résistance, d’amour et d’humanité, grâce à des artistes comme Bob Marley.
« Si, à ses débuts, le reggae était la voix des communautés marginalisées, il est désormais joué et adopté par une importante partie de la population, tous groupes ethniques et religieux confondus » a souligné l’Unesco.
La candidature du Reggae était portée par la Jamaïque par Olivia Grange, ministre de la Culture de Jamaïque. « Le reggae est exclusivement jamaïcain», a commenté Olivia Grange, la ministre de la Culture de cette île caribéenne, avant le vote. «C’est une musique que nous avons créée qui a pénétré partout dans le monde.»
En effet, le reggae rejoint ainsi une liste de quelque 400 traditions culturelles (chants, danses, spécialités gastronomiques ou célébrations) allant de la pizza napolitaine au zaouli, musique et danse des communautés gouro de Côte d’Ivoire.
Notons que si le reggae a fait le tour du monde, c’est bien sûr grâce à Bob Marley, auteur-compositeur-interprète, chanteur et musicien jamaïcain, qui a été et demeure son principal ambassadeur bien au-delà des frontières de la Jamaïque.
Même après avoir connu un succès fulgurant, à partir de 1973, Bob Marley, resta fidèle à sa philosophie qui caractérise ses chansons: « la musique est la religion et la religion la musique. Le reggae est une communication, la communication la plus douce».
Snayder Pierre Louis