Les centrales syndicales: Confédération des Travailleurs Haïtiens (CTH), Coordination Syndicale Haïtienne (CSH) et la Confédération des Travailleurs (euses) du Secteur Publique et Privé (CTSP) saluant le courage du peuple haïtien après la grande manifestation du 18 novembre et les trois jours de grèves du 19 au 21 novembre demandent à la population de continuer la résistance jusqu’au depart de Jovenel Moïse.
Estimant que le président na que faire de la souffrance du peuple, Le CTH, CSH, et CTSP dit déplorer la misère de ce peuple déjà affamé et chômé qui risque de perdre plus de 50.000 emplois car beaucoup d’entreprises menacent de disparaître à cause de l’économie en défaillance.
Ces centrales syndicales font savoir qu’après les émeutes des 6 et 7 juillets et les grandes manifestations des 17 octobre et 18 novembre réclamant des comptes sur les fonds Petrocaribe et le départ du Chef de l’État sont la preuve de la très nette perte de légitimité de Jovenel Moïse qui continue de faire la sourde oreille.
Se plaignant de l’effectif pléthorique du cabinet ministériel ( 18 ministres et des secrétaires d’Etat) et des choix politiques catastrophiques de ce régime en place.
Le CTH, CSH et CTSP denoncent les actes de violence, les crimes commis dans certains quartiers tels que à : Martissant, Village de Dieu, Grand Ravine, Lasaline, Savann Pistach et dans des villes comme le Cap- Haïtien et les Cayes.
Ces centrales syndicales réclament la poursuite de la mobilisation contre la corruption jusqu’au départ de Jovenel Moïse du pouvoir et de son emprisonnement .
Elles exigent du chef du gouvernement Jean-Henry Céant et du directeur général de la police Michel-ange Gédéon d’assumer leurs responsabilités.
Gémina Jean-Baptiste
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