La Cheffe du Bureau intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH), Helen La Lime, a souligné lors d’une réunion du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations-Unies sur la situation d’Haïti que la PNH a besoin d’une force internationale spécialisée pour combattre les gangs.
“La réalité est que sans ce déploiement international fonctionnant de manière intégrée avec la PNH, les effets très positifs du processus politique et des sanctions jusqu’à présent resteront fragiles et susceptibles d’être inversés“, lit-on dans un extrait de son discours publié par le BINUH.
Lors de sa présentation, l’envoyée de l’ONU a soutenu que si les sanctions à l’encontre de ceux qui soutiennent les criminelles et la violence des groupes armés se poursuivent, la souffrance du peuple haïtien pourrait alléger. Ces sanctions permettront également de surmonter la crise actuelle d’Haïti.
Parallèlement, elle souligne également que la signature de l’accord du Consensus National pour une Transition Inclusive et des Élections Transparentes est également l’une des évolutions positives pour Haïti.
“S’il est loin d’être un fait accompli, représente le signe le plus prometteur qui se dégage des efforts de dialogue jusqu’à présent. Le pays a un besoin urgent de voir ceux qui occupent des postes d’influences et de leadership au niveau national ou local et dans la diaspora. Mettre de côté leurs différences et contribuer à la restauration des institutions étatiques légitimes”, a-t-elle déclaré au Conseil de sécurité.
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