Dans un communiqué daté du 29 Novembre 2020, la Fondasyon Je klere (FJkl) appelle les autorités à freiner les actes de kidnapping qui tendent à se multiplier à travers le pays, plus particulièrement dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, avant de parler de révision constitutionnelle.
La seule priorité, qui s’impose actuellement, lit-on, dans le communiqué, c’est la lutte contre l’insécurité. Car, pas moins de cinq (5) personnes ont été enlevées et séquestrées par des bandits armés à la fin du mois de novembre 2020. Et, ses actes ont été perpétrés sous les regards complices des autorités policières qui semblent se mobiliser, déréférence, contre les manifestations pacifiques.
La FJKL dénonce l’usage de la force brutale de la police, en toute impunité, pour disperser les manifestations pacifiques contre l’insécurité, le kidnapping et contre le gouvernement en place.
La fondation exige des enquêtes et des sanctions disciplinaires et pénales appropriées contre les auteurs de ces actes.
En fin, la FJKL rappelle à l’État de l’obligation de protéger le droit de chaque personne, permettant à toutes et tous de participer à des activités pacifiques, pour lutter contre les violations des droits humains et des libertés fondamentales.