« Autoriser des membres d’un corps armé à agir en dehors des prescrits légaux c’est exposer l’État dangereusement dans son fondement et dans ses bases existentielles », a titre la Fondation Je Klere dans une position prise sur les mouvements de revendications des policiers réclamant un syndicat.
L’organisme de droits humains clame le respect des normes régissant le fonctionnement de toute société démocratique notamment ce qui rapporte à la liberté syndicale et au droit de grève au sein des forces de sécurité.
La Fondation Je Klere dit observer, dans un contexte sécuritaire très fragile, que des membres de la Police Nationale d’Haïti (PNH) manifestent sur la voie publique pour présenter leurs justes revendications à de meilleures conditions de travail et de traitements plus dignes et plus humains. « la FJKL supporte ces légitimes revendications tout en condamnant les excès tels l’annonce de la création d’un syndicat au sein de la PNH.
La structure dirigée par Me Samuel Madistin a mentionné les articles émanant de la constitution consacrant la liberté syndicale.
« La liberté syndicale est garantie. Tout travailleur des secteurs privé et public peut adhérer au Syndicat de ses activités professionnelles pour la défense exclusivement de ses intérêts de travail. », Article 35.3 de la constitution du 29 mars 1987.
De plus, la FJKL soutient que comme l’indique la constitution haïtienne en son article 35.5 que Le droit de grève est reconnu dans les limites déterminée par la loi.
Les protestations des policiers devraient suivant l’argumentation présentée par la FJKL être soumises à une loi.
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