Le samedi 1er janvier, jour de la célébration de la fête de l’indépendance haïtienne, a été tourmentée pour les habitants des Gonaïves en raison des rafales de cartouches qui visaient à faire fuir le Premier ministre Ariel Henry.
Comme l’avaient annoncé les hommes armés de Raboteau, quartier populaire de la ville des Gonaïves, le Premier ministre de facto Ariel Henry n’a pas pu prononcer son discours. Dans un climat tendu avec des tirs automatiques entendus tout au long de la journée, le Premier ministre a seulement assisté au Te Deum à la cathédrale Saint-Charles de Borome sans pouvoir prononcer son discours, qui était l’un de ses objectifs pour la fête de l’indépendance.
Un bilan partiel a fait mention d’un mort et deux blessés par balles au cours des tirs déclenchés par les bandes armées, a indiqué la presse des Gonaïves.
Par ailleurs, le Premier ministre a qualifié de terroristes les gangs armés dans son discours au Mupanah. Et appelle à la solidarité en vue de mettre un terme, qui dit-il à la barbarie de ces terroristes qui tuent impunément des victimes innocentes.
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