Port-au-Prince, le 10 janvier 2021. Comme annoncé, de nombreux étudiants, des membres des organisations syndicales et militants ont défilé dans les rues de la capitale en signe de protestation contre le comportement dictatorial de Jovenel Moïse.
Cette marche dispersée par la police a créé une situation chaotique causant un mort et plusieurs blessés dont les journalistes Dieu-Nalio Chéry et John Fils-aimé.
Les manifestants qui s’étaient réuni au Champ-de-Mars, devant la Faculté d’Ethnologie ont suivi un parcours sortant du lieu de rassemblement, en passant respectivement à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques. Ils ont emprunté la rue Magloire Ambroise avant de se rendre à l’avenue Christophe et ont continué jusqu’à l’avenue Martin Luther King en passant par Turgeau.
C’est à hauteur de l’Avenue Martin Luther King que la police a dispersé la foule de manifestants. Des jets de pierres, des tirs à balles réelles et des coups de gaz lacrymogènes ont fait tout un lot de victimes. Dieu-Nalio Chéry est le photojournaliste qui a reçu un coup de bonbonne au pieds ainsi que le journaliste Johny Fils-aimé. Ils ont été transporté en urgence dans un hôpital de la capitale.
Pas moins de 5 journalistes ont été victimes au cours de la marche de ce 10 février. Amélie Baron de Radio Frange Internationale a signalé sur son compte twitter un acte répressif des forces de l’ordre qui ont lancé une grenade lacrymogènes à l’arrière d’un Pickup de la Radio Télé Pacific où plusieurs journalistes s’etaient abrités. Notins qu’un reporter de média en ligne a aussi reçu un coup de pierre au visage lors de l’affrontement.
Ce mouvement de protestation dénommé «marche contre la dictature», est un énième parmi toute une vague de protestation contre Jovenel Moïse et son régime jugé dictatorial.
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