Les citoyens de la zone métropolitaine ont connu, ce mardi 10 mars 2020, une vive tension pour une deuxième journée consécutive. En effet, des “policiers” encagoulés se réclamant d’une structure appelée « 509 fantôme » revendiquant de meilleures conditions de vies ont procédé à la fermeture de plusieurs bureaux publics et créé la terreur sur les communes de Delmas et de Port-au-Prince.
Les écoles publiques et privées, les maisons de commerce ainsi que les détaillants commerçants durent s’empresser de rentrer chez eux peu avant l’heure habituelle. Les manifestants ont force les fonctionnaires des ministères de la Planification et de la Coopération Externe, de la Justice et de la Sécurité Publique, des Affaires Sociales et du Travail à sortir avant de fermer les portes de ces institutions publiques.
Les « policiers » de « 509 fantôme » ont effectué des tirs notamment de gaz lacrymogènes dans le cadre de cette opération visant à rendre inopérant l’État à travers ses bureaux.
A la mi-journée de ce mardi 10 mars 2020, au carrefour de l’aéroport baptise carrefour de résistance, des backups de policiers de diverses unités spécialisées de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et le Commissaire du Gouvernement ad interim près du parquet de Port-au-Prince ont été remarques.
Cette disposition avait présagé que la journée annoncée par les « policiers » du groupe « 509 fantôme » destinée à la fermeture des bureaux publics n’allait plus avoir lieu ou tuer dans l’œuf par les autorités.
Une réunion d’urgence du Conseil Supérieur de la Police(CSPN) est prévue en ce mardi après-midi afin de prendre de nouvelles mesures contre ces actes de violences enregistres dans la capitale.
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