La Conférence des pasteurs haïtiens (Copah) a dénoncé l’insécurité qui bas son plein dans le pays, à l’occasion des fêtes de fin d’année 2020, dans une note datée du 22 Décembre 2020 dont a pris connaissance Mag Haïti.
La Copah condamne la passivité complice des autorités politiques et policières, dans les violences des gangs armés, dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, et partout sur le territoire haïtien.
Face à cette situation inquiétante, la Copah appelle à la mobilisation générale contre «l’arbitraire et le kidnapping, qui serviraient d’instruments politiques au régime tèt kale, pour faire cautionner la dictature qu’il tente d’installer sur le territoire national ».
Selon la Copah, « C’est le moment, où nous devons nous indigner, nous soulever et nous battre contre tout projet dictatorial sous toutes ses formes, au-delà de nos croyances et de nos rangs dans la société. Le danger de la dictature, qui s’installe sous nos yeux, nous menace toutes et tous », lit-on.
En cette période de fin d’année 2020, le temps n’est pas à la fête, dans ce contexte d’aggravation systématique du climat sécuritaire dans le pays, notamment de perpétration à un rythme frénétique, de différents cas d’assassinats et de kidnapping, exprime la Conférence des pasteurs haïtiens.
La Conférence a constaté que les citoyennes et citoyens fuient massivement le pays, pour des terres plus clémentes. D’autres deviennent des réfugiées dans leur propre pays. C’est le cas, des habitants du Bel-Air, de La Saline, de Cité Soleil, du Pont Rouge, de bas Delmas, de Village de Dieu, de Gran ravin, ect.