Cette plateforme syndicale composée des syndicats d’enseignants tels UNNOEH, CNEH, UNNOH, GIEL, LINEH, REEH, ANIH a annoncé la poursuite de la mobilisation entamée depuis le mois d’août dans les écoles publiques. Les Syndicats qui se disent déterminés réaffirment leur détermination à continuer la lutte pour une éducation publique de qualité pour toutes et pour tous en Haïti.
Les Syndicats d’Enseignants renouvellent, dans ce communiqué, leur engagement à poursuivre la mobilisation en vue de continuer à exiger de l’Etat Haïtien la garantie du droit à l’éducation publique de qualité pour toutes et pour tous. “la mobilisation pour la satisfaction de cette demande sociale en Haïti, débutée depuis le 18 novembre 2011, a conduit à la publication de l’arrêté fixant le statut particulier des personnels éducatifs du MENFP en février 2014 et à la signature de deux protocoles d’entente entre les différents organes de l’Etat Haïtien et les Syndicats d’Enseignants. Ce processus de dialogue est interrompu depuis l’arrivée de l’administration du Président Jovenel Moise à la tête de l’Etat d’Haïti ainsi que son Ministre de l’Education Monsieur Pierre Josué Agénor Cadet”, a rappelé la plateforme syndicale.
Les syndicats d’enseignants veulent rappeler aussi qu’ils ont soumis un cahier de charges avec des demandes sociales formulées autour de trois axes (Condition enseignante, qualité et accès) pour interpeler le Gouvernement à rétablir la table de dialogue autour des revendication en éducation.
Il est de notoriété publique que le Gouvernement a préféré emprunter la voie de la répression syndicale comme seule réponse à la mobilisation des enseignant.e.s au lieu de saisir les opportunités de dialogue créées par les syndicats.
Les Syndicats d’Enseignants Haïtiens remercient toutes les organisations soeurs de tous les continents de la planète et celles de la société haïtienne qui ont témoigné leur solidarité à la lutte syndicale par des protestations exprimées contre les manoeuvres de répression orchestrées par le Ministre Pierre Josué Agénor Cadet.
Cette solidarité agissante constitue une source d’énergie qui renforce la détermination des enseignant.e.s à poursuivre la lutte sous toutes les formes définies par la constitution et les lois de la République jusqu’à la satisfaction de la demande d’une éducation publique de qualité pour toutes et pour tous.
Aussi annoncent-ils la deuxième phase dans la poursuite de la mobilisation pour les mois d’octobre et novembre. Tous les acteurs du système éducatif ainsi que les autres membres de la société sont invités à unir leurs voix à celles des enseignant.e.s pour réclamer ce droit à une seule école pour la formation des futurs citoyen.nes du pays.