Fresh La de Vwadèzil revient sur scène ce samedi 2 octobre avec “Pete sou chawa”, après une longue période de pause. Entre métaphores qui permettent de redécouvrir le potentiel poétique de l’artiste et un instrumental très enjoué et très entraînant, celui qui s’est autoproclamé King Rabòday à tout pour plaire à ses fans.
Donald Joseph dit Fresh La, est un artiste égale à lui-même. Après “Sou zo do’m” en collaboration avec Master Brain et “Demere”, sorties il y a plus de deux ans, le chanteur vedette du groupe Vwadèzil ne change pas de registre. Il reste dans le rabòday avec une touche de métaphore qu’il appelle “chè mèt chè metrès”.
Pete sou chawa, ce n’est pas seulement une musique modulée sur un rythme “enragé”. C’est aussi un appel à la conscience collective auprès des jeunes. Le message est clair : intéressez-vous à votre éducation plutôt qu’aux choses futiles”. À travers cette musique, l’artiste se met à l’écoute de la réalité. Et mieux, il s’érige au rang de ceux qui tentent de mettre la jeunesse sur le droit chemin. Il dit non au rabòday. Sacré paradoxe pour celui qui se vante d’être le roi de ce genre musical très prisé.
L’un des faits remarquables sur le dernier-né de Fresh La, c’est la façon dont il encourage les jeunes à aller à l’école, à l’université afin de “pete sou chawa”. “Nou gen lontan chawa ap pete sou nou, lè a rive pou nou pete sou chawa”, chante l’artiste en chœur.
Sorti à 12 h PM ce samedi, le clip “Pete sou chawa” s’approche déjà de dix mille (10 000) vues sur la chaîne YouTube de l’artiste.
Métaphores, titres ironiques, jeux de mots, doubles sens, c’est du Fresh La tout craché. Son style unique lui vaut l’admiration des jeunes en particulier.
Avec “Pete sou chawa”, Fresh La a de quoi apporter une nouvelle vague de fraîcheur dans l’univers musical haïtien.
Marckenley Elie
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