Chaque haïtien qui vit en Haïti ces temps-ci, comme ces jeunes filles violées en ressortant de l’université ou de cette femme médecin kidnappée avec son enfant de quatre (4) mois, se pose cette question : jusqu’à quand rester dans ce pays de terreur? Le pays est invivable. Rien ne fonctionne sinon l’industrie des bandits et complices qui assiègent le peuple ou terrorisent notre vie de citoyen paisible dans la cité.
Comment croire que des gens nous attendent en sortant dans les banques pour nous braquer et nous enlever la vie? Quelle est la logique qui nous porte à vivre d’une manière telle que nous arrangeons notre horaire avec heures d’entrées et de sorties de façon à ne pas se faire victimes de l’insécurité? Quel péché commis par de jeunes filles revenues de l’Université empruntant tranquillement le chemin de leurs maisons au point d’être violées? Haïti devient un enfer. Un pays stressant et terrifiant.
Il est évident que nos choix dans ce pays de malheur ne sont pas nombreux. Avoir une résilience qui nous permet de résister chaque jour ou laisser sans commune mesure cette entité chaotique et ingouvernable. Seuls les incrédules et les royalistes plus que le roi lui-même penseront à cette Haïti en de bons termes aux vus de ce qui se passe actuellement. Les choses ne vont pas changer facilement car le cœur de l´homme haïtien accroît sa cruauté. En 2019, les haïtiens ont mangé la chair de leurs semblables. Ils violent des adolescentes dans des milieux déjà défavorisés et des étudiantes. Ils kidnappent. Ils prennent d’assaut des espaces habités. À un panorama pareil, ne serions-nous pas à même de dire que l’enfer c’est nous-mêmes haïtiens…
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