L’un des acquis majeurs issu de la période post 1986 c’est la liberté pour tous les citoyens de s’exprimer librement par la voie qu’ils choisissent. La refonte de notre État au lendemain d’une dictature sanguinaire marquée par la présence à la tête de la République du régime des Duvaliers (Père et Fils) accouche un nouvel ordre dit démocratique. Ainsi, se demande-t-on d’où vient ce commandement reçu par les agents de la force publique policière pour réprimer les manifestants réclamant la démission du pouvoir de Jovenel Moise?
Aspergement de gaz lacrymogènes, bastonnades et balles réelles autant d’armes utilisées pour tenter de faire taire ceux qui jurent ne plus vouloir de Jovenel Moise comme leur dirigeant en manifestant. Des morts d’un nombre grossissant quotidiennement et des blessés légers et graves recensés dans ce calvaire imposé par la violence imprimée dans les assauts policiers aux résistants. Jusqu’où peut-on en arriver?
Aucun Chef dans l’État n’est éternel. L’homme passe et les institutions restent et se pérennisent. Aujourd’hui comme ce fut le cas dans l’autre temps jadis, des exactions et toutes formes de tortures ont eu lieu sur des protestataires revendicatifs mais la victoire à l’issue de bataille finale revenait au peuple. Bafoués les droits démocratiques d’un peuple qui cherchent un salut collectif est une sale besogne.
Aux agents de Polices, la leçon à retenir se base sur le credo de l’institution à savoir l’application des instructions légales. L’officier ne doit obéir à aucun ordre manifestement. S’arranger du côté du bon Droit en tout temps, ce sera une façon claire et nette de remplir avec justice sa fonction.
Autrement, les bourreaux, auteurs et complices de répressions sur des dignes peuples luttant pour son bien-être se feront comparaitre un jour ou l’autre par devant un tribunal.
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