Le pays sombre dans le désarroi. Les ténèbres abreuvent l’espoir des haïtiens. Ces derniers jours, les mauvaises nouvelles accrues inexorablement. Des tueries, des enlèvements et des enfants carbonisés dans des incendies font les manchettes des journaux au quotidien. Haïti est-t-elle sans gouvernail? Qui sont ceux en charge de la sécurité publique dans le pays? Jusqu’où serions-nous sous le coup de cette vie d’un jour à la fois?
Le traumatisme que vit l’haïtien de l’adolescent, du jeune ou du vieux n’a rien de mesurable. Le stress et la panique attristent et choquent du tréfonds de l’être. Ce panorama dépeint s’empire car personne ne perçoit à l’horizon une lueur de quiétude. Ceux qui sont placés pour assurer la défense, l’intégrité du territoire et la sûreté des personnes dans leur circulation s’adonnent à toute autre chose sauf aux gouvernés.
Du train que va la grosse machine du mal en Haïti, la meilleure chose à faire c’est de s’esquiver d’être logé dans une mauvaise adresse au moment non propice. Chacun, sa structure personnelle de sécurité passant par la prévention. C’est sur ce qui-vive l’on est appelé à exister. Quel désenchantement!
Un jour viendra où les choses doivent changer en Haïti. De bonnes personnes dans les bonnes places sachant assumer leurs responsabilités, les haïtiens ont bien ce droit. Pour arriver vers ce nouveau tournant, il faut bien que les citoyens se réveillent pour combattre du mieux-être.
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