Le réseau national des droits humains (RNDDH) a révélé dans son dernier rapport que la DCPJ n’a plus aucun accès aux bases de données de l’OAVCT, de la DGI, de l’ONI et de la direction l’immigration et l’émigration concernant le dossier relatif à l’enquête de l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Aucune information n’est encore révélée concernant les raisons pour lesquelles la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) n’a plus aucun accès aux bases de données de ces institutions précitées.
Le manque d’accès à ces bases de données risque d’entraver l’avancement de l’enquête, car ces institutions ont des informations importantes suivant les services qu’elles fournissent qui peuvent aider à aboutir à l’enquête.
Parallèlement, le RNDDH a également révélé que les autorités étatiques n’ont rien entrepris pour rétablir l’accès aux bases de données de ces institutions pour le compte de la DCPJ et que les enquêteurs de cette dernière n’ont jamais été autorisés à étendre leur enquête au niveau des institutions bancaires.
Par ailleurs, depuis l’assassinat de Jovenel Moïse, 6 mois se sont écoulés sans que rien de concret ne soit passé, et ce, bien que plusieurs suspects ont été mis derrière les barreaux. L’enquête est toujours dans l’impasse, car jusqu’à présent, on n’arrive pas à mettre un nom et un visage sur le commanditaire ainsi que les véritables assassins du président Jovenel Moïse.
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