Déjà dix ans dans le monde musical, le rêve de Dj Winner atteint presque son paroxysme. Né le 27 mai 1990, le natif de Jacmel garde haut son étendard en produisant de temps à autres un rythme qui déhanche. Grâces aux couleurs apportées dans la musique de plusieurs artistes haitiens tels que: Atis Panch, Belo, Maestro, Michel Martely, Tony mix et autres, la star s’érige en une étincelle qui ne s’éteindra pas. Aujourd’hui, il travaille sur son mixtape qui sortira dans très bientôt.
Si ponctuel que d’habitude, il est 3h 00 pm, et Dj winner né Wilkens Horizaire est déjà dans nos murs pour parler de ses projets en cours de réalisation. Arrivé dans notre entrevue avec un look d’enfer, une coiffure dreadlocks-style approprié aux stars hollywoodiennes, ce beat maker a l’air bien d’un mannequin raté. Avec ce sourire qui incruste sur son visage, on a l’impression que sa carrière en tant que producteur-beat maker a porté de fruits.
Originaire de la ville de Jacmel, là où il a vécu ses temps de folies -Folie pour manier un « dj Controller » -Folie pour monter sur scène et faire autre, la créativité est tout ce qui fait l’essence de la vie de Wilkens. D’ailleurs, il affirme à plein gosier d’être en harmonie avec son gros casque et son dj controller. « Je jouis d’abord de ma musique avant tout le monde», déclare-t-il en souriant.
Ancien étudiant de la faculté des arts et de technologies (Artist Institute), il a décroché une licence en audio-visuel et s’est spécialisé en « live ». Très brillant dans son métier, ses performances lui ont valu un stage à BW sounds et depuis lors, ce producteur s’émerge de la suite.
« En mai, fleurit le bon muguet » dit-on, alors, naitre dans un mois pareil n’est pas anodin pour cet homme de 28 ans qui se distingue dans son domaine. Grace à son sens de professionnalisme, son utilité se confère à celle d’un sel de table, essentiel à la cuisine. On ne veut donc pas faire de track sans avoir les touches de Winner là-dessus. Sa contribution devient importante dans la production d’une chanson qui peut vraiment atteindre les fans. Faute de quoi, il est très demandé.
Directeur de son à Zaboo Media, toutes les heures du producteur (Mix master, parole) des hits : Oh nana, alo, doba et autres, sont vraiment précieuses. Les artistes ainsi que les groupes avec qui il travaille sont très nombreux. On compte parmi eux : L’ex-président Michel Martely, Maestro, Tony mix, le groupe Ram, Strings, Djakout, Atis Panch, Casino et plus. Et récemment, la fanfare du palais national vient d’être ajoutée sur la liste de ses bénéficiaires.
On ne le voit pas derrière son « Dj controller » sans sa cagoule-sur laquelle est appliqué l’emblème du drapeau haitien, voilant son visage. Seulement ses astuces de pro et le son arrivant tout doux dans notre audition peuvent nous servir d’indices pour l’identifier. Cette cagoule portée est un moyen pour l’artiste de développer son « personal branding ».
Interrogé sur l’ensemble des critères que doit avoir un dj, Winner répond largement qu’il faut en premier le sens musical. Sinon, les autres viennent après. Et pour satisfaire ses fans, il adapte sa musique à leur milieu. « Le travail du dj, c’est de connaitre le gout de ses fans pour les rassasier », assure-t-il fièrement.
Au creux de ses innovations, jaillit son succès. Alors, Winner, en souhaitant le perpétuer, compte former à l’avenir sa pépinière de DJ et Beat maker qui feront de lui un héros dans ce monde où l’ambiance musicale fait le plein. Alors, si on veut vraiment gagner de likes et d’écoute avec notre musique, mettons-nous au côté de Dj winner, il sait comment s’y prendre.
Suivez-le sur Instagram : Dj winnerhaiti, twitter : Winner Haïti 90, Facebook : Dj winner Haïti pour être informé de son mixtape intitué « boule lajan » et de sa musique en trio avec Babas et Chiwawa qui sortiront dans très peu de temps.
Jonathan PAUL
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