l’Office de Protection de Citoyen (OPC) institution indépendante nationale de promotion et de protection des droits humains dit déplorer l’incident regrettable survenu au local de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA), le mercredi 23 septembre 2020 au cours duquel des journalistes clairement identifiés ont été victimes d’agressions dans le plein exercice de leur fonction.
Cet incident enregistré suite une incompréhension entre le Ministre des Travaux Publics Transports et Communication Monsieur Nader Joaseus et certains fonctionnaires de la CSC/CA a failli mettre en danger la vie du personnel et le local de cette prestigieuse institution indépendante, selon l’instance publique de droits humains.
L’OPC affirme s’étonner de voir que des Hommes d’Etat, investis de grande responsabilité décident de résoudre certains conflits administratifs sur la place publique.
« Les différends entre les acteurs étatiques entrainent de graves incidents sur la jouissance ou l’exercice de droits économiques sociaux et culturels notamment le droit aux infrastructures modernes, le droit à l’eau potable, à l’assainissement, à l’électricité, etc », a indiqué l’OPC.
L’OPC invite tous les concernés à respecter les principes fondamentaux en matière du fonctionnement de l’administration publique et l’indépendance des institutions étatiques reconnues par la constitution de 1987.
Par ailleurs, l’OPC dit condamner toutes formes de violences, d’intolérance enregistrées dans le pays et qui ne cessent de prendre des proportions très alarmantes.
L’OPC rappelle que la violence, l’intolérance constituent des entraves à la démocratie et a l’instauration de l’État de Droit. « La violence et l’intolérance tuent la jouissance ou l’exercice des droits humains particulièrement les droits civils et politiques des citoyens et citoyennes reconnus par les instruments juridiques internationaux de protection des droits de l’homme », note-t-il.
Au final, l’OPC recommande aux autorités étatiques investies de pouvoir et les acteurs de la société civile à résoudre les différends par le dialogue, la concertation dans l’intérêt de la population haïtienne.