Le bureau des avocats internationaux et le mouvement de liberté d’égalité des haïtiens pour la fraternité entendent organiser le lundi 19 octobre 2020 prochain les dix ans de la rentrée de la maladie choléra en Haïti. Les responsables en ont profité pour demander réparation pour les nombreuses victimes de cette maladie.
2010-2020, dix ans depuis qu’une menace se profilait sous le ciel haïtien. Une diarrhée liquide en jet (plusieurs litres par jour) ;
Des vomissements ;Un sentiment d’angoisse.
Des troubles digestifs majeurs qui provoquent : Une Fatigue importante ; Une soif intense ; Des crampes musculaires traduisant la déshydratation massive. Les symptômes étaient nombreux et la stigmatisation sévissait toute la société haïtienne. Le choléra tuait et ravageait tout sur son passage. Le temps était difficile et tout allait de mal en pis.
Dix ans après, les groupes BAI et MOLEGHAF, conscients de cette ravage causée par cette maladie, demandent réparation pour les victimes. En ce sens, les groupements organiseront des activités dans le but de saluer la mémoire de ceux partis pour l’au-delà le 19 octobre prochain. Des sit-in, une messe à Mirbalais et une marche pacifique sont entre autres des activités prévues pour atteindre leur objectif.
Par ailleurs, le responsable du bureau des avocats internationaux, Me Mario Joseph demande au président de la république de suivre le conseil des 13 experts indépendants des nations unies stipulant que des possibilités existent à ce que les victimes soient dédommagées.
En août 2016, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé que l’épidémie du choléra a causé 10 000 morts pour plus de 800 000 cas majoritairement recensés en Haïti et en République dominicaine, mais aussi à Cuba et au Mexique. Conscient d’être à l’origine de la maladie, l’ONU a reconnu publiquement sa responsabilité par l’entremise de son secrétaire général, Ban Ki Moon.
Daniel Jean