Le tribunal des référés s’est prononcé ce 28 juillet sur l’affaire opposant l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) à l’homme d’affaires Reginald Boulos et aux membres de Real Business Investment (RBI). Le tribunal a déclaré que la décision de l’ULCC dans cette affaire est arbitraire et illégale.
En effet, le 2 juillet dernier, le Directeur général de l’ULCC, Hans Jacques L. Jacquet avait invité Reginald Boulos à se présenter devant des enquêteurs afin que la commission d’enquête de l’institution puisse l’auditionner autour du dossier de partenariat entre Real Business Investment S.A (RBI) et l’Office Nationale d’assurance vieillesse (ONA).
Face au refus de coopération de l’homme d’affaires, l’Unité de lutte contre la corruption avait bloqué les comptes de ce dernier et a ordonné son arrestation. Ce mercredi, le Tribunal des référés a annulé le mandat d’amener émis contre les concernés et a jugé la décision de l’ULCC illégale, ce qui donne la possibilité aux membres de l’entreprise d’attaquer en justice le DG de l’ULCC Hans Jacques L. Jacquet.
En outre, l’ULCC informe la population qu’elle fera opposition contre cette surprenante décision qui est issue d’une interprétation superficielle et erronée, et qui renforce sa détermination à assainir l’administration publique gangrénée par les méfaits de la corruption.
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