L’ancien président de la Honduras Juan Orlando Hernandez s’est rendu de son plein gré à la police de Tegucigalpa, le mardi 15 février après que les Etats Unis aient demandé son extradition aux autorités honduriennes, a rapporté France 24.
Accusé de trafic drogue, l’ancien président qui a vécu deux mandats suivis rejette toutes les accusations qu’il a qualifiées de vengeance parce qu’il avait donné l’ordre d’arrêter et de livrer aux Etats-Unis des narcotrafiquants. Avant de se rendre le mardi 15 février, sa résidence privée était cernée depuis la soirée du février par 600 policiers.
” Je suis prêt et disposé à collaborer et à me rendre volontairement pour rencontrer le juge qui sera nommé par l’honorable cour suprême afin que je puisse faire face à cette situation et me défendre” a déclaré l’ancien président hondurien dans un message vocal, avant de se rendre à police.
Toujours selon la même source, les procureurs de New York soupçonnent l’ancien chef Hondurien (2014-2022), d’être complice de son frère Antonio Hernandez qui a été condamné à la prison à vie aux Etats-Unis pour trafic de drogue.
Crédit photo: Whats Now
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