Le bureau intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH) a déclaré à travers une note publiée le mercredi 8 décembre, que la police haïtienne a recensé depuis janvier 2021, 460 cas d’enlèvement dans le pays qui soient le double par rapport à 2020.
Le BINUH dit condamné à la veille de la commémoration du 73e anniversaire de la déclaration des droits de l’homme retenue pour le 10 décembre prochain, cette violence multiforme des gangs armés qui gangrène quotidiennement la population haïtienne.
“Sur fond de contrôle des territoires, de populations et de ressources, cette violence souvent instrumentalisée par des acteurs privés à des fins notamment économiques et politiques, s’est propagée à travers la métropole à un rythme inquiétant ces derniers mois contribuant à un climat de peur généralisée. “Sur fond de contrôle des territoires, de populations et de ressources, cette violence souvent instrumentalisée par des acteurs privés à des fins notamment économiques et politiques, s’est propagée à travers la métropole à un rythme inquiétant ces derniers mois contribuant à un climat de peur généralisée. Cette situation a également un impact sur le mouvement des personnes et des biens, par exemple en relation avec l’accès à la péninsule sud.” Dénonce le BINUH.
Par ailleurs, les violences perpétrées par les gangs armés empêchent la population haïtienne d’avoir une vie normale. Et ce, malgré les nombreuses dénonciations faites par des organisations nationales qu’internationales. Aucune mesure concrète connue n’a été prise ni par ces dernières, ni par les autorités étatiques en vue de faire respecter réellement les droits humains en Haïti.
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