Durant l’année 2019, le réseau sismique du Bureau des Mines et Energie (BME), a enregistré environ trois cents (300) secousses sismiques de magnitude comprise entre 1 et 4.8 sur l’échelle de Richter, selon le directeur du BME, l’ingénieur-géologue, Claude Preptit.
Ces secousses sismiques ont été enregistrées beaucoup plus dans les départements du Sud-est, des Nippes, du Nord-Ouest et de l’Ouest.
Par rapport à l’année dernière ou la plus grosse magnitude sismique était de 5. 9 sur l’échelle ouverte de Richter, cette année la plus grosse magnitude enregistrée a un niveau de 4.8 sur l’échelle de Richter. Elles ont été registrées pendant la nuit, a expliqué le responsable.
« Ces secousses sismiques ne peuvent pas provoquer beaucoup de dégâts, mais il est important pour le géologue de les enregistrées. Cela lui permet de savoir les zones ou sont accumulées beaucoup plus énergie » a martelé Claude Preptit.
Selon lui, le Bureau des Mines et Energie a réalisé des innovations cette année, parce qu’il arrive à émettre des bulletins qui peuvent enregistrées des magnitudes ayant un niveau de 1 sur l’échelle de Richter. Le bureau arrive aussi a entré en relation avec d’autres réseaux complémentaires en République Dominicaine.
Par ailleurs, l’ingénieur-géologue Claude Preptit, informe que hier dimanche, le bureau a enregistré deux secousses sismiques dans le département des Nippes. L’une a été enregistrée à 7 km du nord de Petit-trou-de-Nippes. Cette secousse sismique avait une magnitude de 3.1 sur l’échelle ouverte de Richter et l’autre au nord de Miragoane ayant une magnitude de 2.9 sur la même échelle.
Concernant l’information laissant croire qu’il a eu une secousse sismique samedi dernier dans la commune de Kenskoff, le responsable du BME n’a pas pu confirmer cette nouvelle.
Dix ans après le tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 2010, il y a des avancées nécessaires qui ont été faites en vue de former la population sur la façon dont elle devrait réagir face a un tremblement de terre. Cependant, le directeur du Bureau des Mines et Energie, regrette qu’il ne puisse pas vraiment dresser un bilan sur le comportement que la population devait afficher face à un tel désastre.
Malgré tout, il reste beaucoup plus de travail à faire afin de diminuer le niveau de vulnérabilité de la population face à un tremblement de terre, a déclaré le directeur du BME, Claude Preptit.
Laurie LOUIGENE