Suite à la journée de mobilisation du 17 octobre dernier qui a vu plusieurs milliers d’haïtiens dans toutes les villes du pays regagnés les rues pour réclamer l’arrestation et le jugement de tous ceux qui ont participé de loin ou de près dans la dilapidation du fond petrocaribe certains jeunes de la ville du Cap se trouve actuellement en cavale par peur d’être tabassé et arrêtés.
Selon une note circulant sur les réseaux sociaux portant la signature du délégué départemental du nord Antonio Jules le commissaire du gouvernement du Cap-Haïtien a été exhorté par ce dernier afin qu’il décerne des mandats contre certains qui ont participé activement à la grande manifestation du 17 octobre.
Une note que le DDN a condamné avec énergie et démenti formellement en disant que la note n’est que le produit d’un réseaux de faussaires qui veulent créer des troubles au sein de la population.
Pour sa part Me André Michel l’autoproclamé “avocat du peuple” se dit inquiet de la situation qui se déroule dans la deuxième ville du pays tout en dénonçant avec véhémence la répression de la PNH et demande aux autorités policières du Cap-Haïtien de se ressaisir.
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