Le jeudi 2 décembre, le Premier ministre de facto Ariel Henry a présidé son premier conseil des ministres au Palais national, une décision contestée par ses opposants.
Quelques jours après la nomination d’un nouveau secrétaire général au palais national, décision qui a été contestée par son prédécesseur, en l’occurrence Lyonel Valbrun. Contre toute attente, Ariel Henry ne cache pas son ambition de prendre le monopole du pouvoir.
C’est dans une note publiée sur le compte de la primature que l’information a été communiquée. “Ce Conseil des ministres vise à attribuer une feuille de route à chaque ministre dans le cadre de l’action du gouvernement”, a écrit la Primature.
Il faut noter que c’est pour la première fois qu’un ministre a occupé le palais national, un privilège que la loi n’accorde pas à un chef de gouvernement. Ce dernier n’a pas le droit de siéger à un tel endroit, même en cas de la mort d’un président.
À rappeler que ce cabinet ministériel contient deux ministres contestées, respectivement Ariel Henry qui est à la fois ministre de la communication et de la culture, et chef du gouvernement, est accusé pour son implication présumée dans l’assassinat de Jovenel Moïse ainsi que le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, Lizst Quitel, accusé comme présumé kidnappeur par le réseau national de défense des droits humains (RNDDH).
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