Les manifestations anti-gouvernementales lancées à travers tout le pays depuis le 7 février dernier, Monte d,un cran aux Gonaïves. Après une entrée timide lors des précédents mouvements organisés dans le pays, la ville montre qu’elle a encore des choses à dire. Chaque jour, la foule s’agrandit malgré la pression sans précédent des forces de l’ordre. Le mot d’ordre est clair “mobilisation manche langue” jusqu’à la chute du pouvoir en place.
Ce mouvement mené par l’Asosyasyon inivèsitè(z) revolisyonè (ASIRE) a été rejoint par divers autres organisations de la société civile et les partisans du parti Ayiti An Aksyon pour exiger le départ du président de la république et de son gouvernement. La chèreté de la vie, la dépréciation de la gourde, le procès petrocaribe et l’incompétence du président à résoudre les problèmes structurels et conjoncturels du Pays sont entre autres les revendications des manifestants, qui ont une nouvelle fois arpenter touts les grandes rues de la ville en reprenant les mélodies des bandes à pied qui les accompagnent.
Un peu plus tôt dans la matinée, le marché communal à été fermé et les entreprises commerciales tout comme les ONG continuent d’observer des arrêts de travail toute la journée.
Il faut aussi rappeler que hier dans la journée la police a dispersé une manifestation au niveau de bigot à coup de gaz lacrymogène. Situation qui a créer une grosse panique chez les résidents de la zone qui étaient à bout de souffle. Aujourd’hui encore, la même méthode à été utilisée pour déjouer la foule qui était à la limite incontrôlable. La ville des Gonaïves entre dans la dance, la chute est peut être pour bientôt.
Lesly SUCCÈS
© Tous droits réservés – Groupe MagHaiti 2019